Prend de l'air

L'aube se levait doucement, teintant de doré le ciel pâle qui serait, plus tard, sans nuages. Yohan avait quitté son lit alors que la nuit plongeait encore l'extérieur dans la noirceur que seul la lune éclairait faiblement. Il n'arrivait pas à dormir, contrairement à sa jeune soeur qu'il avait laissé sous l'aile d'une nounoue. Ce n'était pas prudent d'avoir fait cela puisque Annyka détestait les inconnus, qu'elle en avait peur, mais il n'était pas inquiet. Il avait tout planifier. C'était donc seulement vêtu d'un pantalon de pyjama que le jeune homme sorti de la bâtisse et se dirigea lentement vers le jardin, simple ombre mouvante parmis l'aube. Il sentait déjà l'odeur douce des fleurs que le vent frais apportait vers lui, et cette odeur fit sourire le jeune homme. Les fleurs étaient ce que préférait sa mère. Dans sa maison, chaque pièce avait son petit peau de fleur qu'elle renouvellait lorsque l'autre mourrait. Sasuka possèdait même un magnifique petit jardin à l'arrière de sa cours. L'orphelin avait hérité de ce goût pour les fleurs de sa mère. Après tout, quand on passe des années entière à vivre dans les fleurs et a flairer tout le temps ce doux parfum frais, il était difficile de ne pas les aimer.
Yohan marcha plusieurs longues minutes, observant sans trop les voir les dizaines de sortes de fleur qui se trouvait dans le jardin. Pensif, il finit par s'asseoir sur un banc de pierre, les mains enfoncés dans les poches de son pyjama. Le simple fait de voir, ou même de sentir, les fleurs faisait monté en lui un énorme sentiment de nostalgie et de chagrin car tout cela lui rappellait sa défunte mère. Il ressentait, dans ces moments-là, un immense vide qu'il savait impossible de combler de nouveau. Sa mère lui manquait terriblement, surtout depuis la mort de son père. Il se sentait plus seul que jamais, bien qu'il eut Annyka. Le jeune asiatique poussa un profond soupir en baissant la tête, ses longs cheveux soyeux tombant de ses épaules pour couvrir chaque côté de son visage pâle et triste.

Invité

Évy était dehors depuis trente minutes déja, déambulant lentement en rêvassant. Elle aurait bien aimé avoir un ami ou une amie pour pouvoir jaser avec, mais elle était trop timide pour faire les premiers pas.

*Je me demande bien comment je vais faire pour aller dans le monde du spectacle si je ne suis même pas capable de saluer des inconnus...*, pensa-t-elle tout en jetant un coup d'oeil devant elle. Elle vit alors un banc sur le bord du lac, ou plutôt plusieurs bancs, tous écartés les uns des autres. Depuis qu'elle était ici, c'était la première fois qu'elle voyait ce paysage, ne s'étant jamais aventurer dans cette partie du pensionnat. Il faut dire que l'eau n'était pas son élément, donc le lac était loin d'être une endroit qui l'interessait. Quoique maintenant, en voyant le décor...peut-être viendrait-elle ici plus souvent...?

Bref, elle décida de continuer à marcher, sans s'arrêter. Après environ une heure, elle décida de changer d'endroit. Cette fois-ci, elle se dirigea vers le jardin. Là non plus elle n'était jamais venu. Elle regarda autour d'elle, encore plus impressionnée par cet endroit que par le lac. Tout était si beau! Dommage que ses parents ou Elliot n'aient pas pu voir un tel endroit...quoique sa mère et son père devait sans doute avoir aussi visiter de magnifiques endroits grâce à leur travail avant leur mort.

Puis, alors qu'Évelyne reprenait lentement sa marche, elle remarqua un jeune homme qui était assis sur un banc. Il était uniquement vêtu d'un bas de pyjama et semblait plutôt...nostalgique. Sans doute se rappelait-il des souvenirs du passé? Peut-être des souvenirs heureux...? Ou alors douloureux...en vérité, elle espèrait de tout coeur que ce soit des souvenirs heureux au moins.

*Est-ce que je devrais aller lui parler...?, se demanda-t-elle en se mordillant légèrement la lèvre inférieure., oh, aller, vas-y, il faut que tu parviennes à vaincre ta timidité ma vieille...*

Elle s'approcha donc lentement du jeune homme, puis s'arrêta quelques pas devant lui.

"Euuh...bonjour...j'espère que je ne vous dérange pas...,"demanda-t-elle, légèrement mal à l'aise.

Yohan, toujours perdu dans ses souvenirs tantôt douloureux tantôt heureux, n'entendit pas la personne s'approché, il tressailli donc au son de cette manigique voix qui s'adressait à lui. Surpris, il releva ses yeux gris sur la jeune femme et lui offrit un sourire amical. Il ne s'était aucunement attendu à voir quelqu'un aussi de bonheure à l'extérieur, et cela pu peut-être se lire un moment sur son visage, mais son expression «joyeuse» revint rapidement.

"Non, pas du tout! Joignez-vous donc à moi!"

l'invita-t-il de sa douce voix. Il tapota légèrement le banc à ses côtés, lui proposant silencieusement de venir s'asseoir à ses côtés pour profiter de l'air douce et de la relaxation que procurait cette endroit fleuri. Il inclina légèrement la tête sur un côté, détaillant légèrement la jeune femme près de lui.

"Je ne m'attendais pas à voir quelqu'un d'autre debout à cette heure."

admit-il en croisant les bras sur son torse nu. Il regarda de nouveau devant lui les diverses fleurs qu'il avait maintes fois vu depuis qu'il était là. Il inspira l'air frais du matin frais levant puis se frotta les yeux avec ses mains en baillant.

Invité

À présent que le premier pas était accomplis, ce serait plus facile pour elle de parler et elle se dégênerait en peu de temps. D'ici une dizaine de minutes, elle lui parlerait sans doute comme si elle le connaissait depuis toujours. Elle avait beau être timide, lorsqu'elle partait...elle partait. Comme il l'invitait à venir s'installer à côté de lui sur le banc, c'est ce qu'elle fit. Contrairement à lui, elle était déja habillée, portant une jupe blanche qui lui arrivait à la mi-cuisse ainsi qu'un haut à bretelle "spaghetti" de la même couleur que le bas. Au niveau du ventre, il y avait le mot "Angel", marqué en lettres bleus et argent. Bref, son habit était plutôt simple, rien de très extravagant. Elle ne portait rien dans ses pieds, préférant marcher nu pied plutôt qu'avec des souliers.

"En fait, normalement, je serais entrain de dormir à cette heure. Je me réveille toujours le plus tard possible..., commença-t-elle, ...mais disons que je n,ai pas passer une très bonne nuit."

En fait, depuis qu'elle était ici elle ne passait souvent pas de très belles nuits. Si au moins elle ne rêvait pas! Non, à la place, elle faisait soit des cauchemards ou encore des rêves plus étranges les uns que les autres. Comme par exemple, cette nuit, elle avait rêver qu'elle se faisait oursuivre dans une ruelle par un gorille enragé...bizarre, n'est-ce pas?

"Cela fait longtemps que vous êtes ici?", demanda-t-elle afin de tenter de partir une conversation. Elle ne savait pas trop quoi dire, la gêne l'emportant. Heureusement, cela ne paraissait pas trop qu'elle devait faire de gros efforts.

Le jeune homme pivota légèrement son corps vers la jeune femme, question de pouvoir lui parler de face, lorsqu'elle vint s'Asseoir sur le banc, à ses côtés. Il écouta attentivement ses paroles et hocha la tête, comprenant tout à fait ce qu'elle disait.

"C'est la même chose pour moi." admit le jeune homme avec un regard compatissant. Bien qu'il fut arrivé depuis très peu, cela n'empêchait pas le fait qu'il arrivait très peu à dormir la nuit sans faire au moins un rêve à propos de la mort de ses parents. C'était une chose normale pour des enfants comme eux, des enfants qui avaient perdus leurs parents. C'était une sorte de tromatisme et c'était impossible de ne pas y penser, même en dormant. Yohan se gratta distraitement la poitrine en répondant à la question de la jeune femme qui lui tenait compagnie.

"Je suis ici depuis aujourd'hui seulement. Et vous?"

Un léger sourire étira ses lèvres alors qu'il tendait sa longue main entre elle et lui. Encore une fois, il avait oublier les bonnes manières.

"Je me nomme Yohan, se présenta-t-il avant d'ajouter: Vous pouvez me tutoyer." Bon, lui-même vouvoyais la jeune femme, mais il était tellement poli! Il n'y pouvait rien. L'adolescent continua de sourire à la jeune adolescente, comme toujours, en attendant patiement ses réponses, ayant tout bousculer ses choses dans un même laps de temps.

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Évy eut à peine le temps d'entrouvrir la bouche pour pouvoir répondre à sa question qu'il lui tendait sa main en se présentant. Yohan, n'est-ce pas? Il venait d'arriver le jour-même et voulait qu'il la tutoies. Elle serra la main du jeune homme, un sourire aux lèvres.

"Évelyne, vo..tu peux m'appeler Évy, enchantée de te rencontrer.", répondit-elle. Elle aurait du mal à ne pas vouvoyer tout le monde ici. Dans l'ancien orphelinat où elle était en compagnie de son frère, il n'y avait que trois personnes qu'elle ne vouvoyaient pas, ses plus proches amis. Les autres, c'était toujours la même chose, un peu comme si tout le monde voulait s'éloigner des autres en ne s'adressant pas familièrement à ceux-ci. Enfin, bref, ici, ce n'était pas pareil.

"Je suis ici depuis quelques semaines déjà. En vérité, je suis arrivée le jour de l'ouverture.", expliqua-t-elle après avoir doucement lâché sa main pour la déposer sur sa propre cuisse. Tout en lui parlant, elle ne pu s'empêcher de le regarder dans les yeux, et la première pensée qu'elle fut à ce moment fut; *J'adore la couleur de son regard...*.

Il serra également la main avec douceur de la jeune femme et inclina la tête. Évelyne? C'était charmant comme nom. Lorsque leur main se lâchèrent, le jeun homme se passa légèrement la main dans ses longs cheveux soyeux. Ne sachant pas trop s'il devait la vouvoyer ou non, Yohan répondit simplement:

"Le plaisir est pour moi, Évy."

Il sourit de nouveau. C'était tellement naturel et automatique chez lui! Il ne pouvait jamais s'empêcher de sourire, et ce devait être un des éléments qui constituait son charme. Il était rare qu'un sourire n'étire pas ses lèvres et lorsque cela arrivait, c'était soit qu'il était dans la lune ou qu'il y avait quelque chose qui n'allait vraiment pas. Bref. L'orphelin écouta la réponse d'Évy et hocha la tête. Des semaines, déjà? Yohan n'était pas au courant que cet orphelinat fut été nouvellement ouvert, mais cela n'importait peu. L'adolescent ne détourna pas son regard de celui de la jeune Évy et le silence s'installa légèrement entre eux pendant un moment. Finalement, Yohan le brisa.

"Vous vous plaisez ici jusqu'à maintenant?"

Évidemment, le verbe plaire qu'il avait employé ne devait pas être prit au vrai sens du terme. Yohan voulait plus dire si c'était un endroit plaisant, relaxant et confortable. Un endroit «paradisiaque» pour des orphelins quoi!

Invité

"Disons que j'ai encore beaucoup à découvrir, alors je ne peux pas vraiment me faire une opinion. Et puis, tu es la première personne avec qui j'entretiens une vraie conversation depuis mon arrivée. Cependant, je peux affirmer que les décors de la plupart des salles ainsi que de l'extéreur, enfin, les endroits que j'ai visités, sont très beaux, voir magnifiques..., expliqua-t-elle, avant de continuer après un moment, Tu sais, tu n'es pas obliger de me vouvoyer..."

Elle avait dit la dernière phrase avec un léger hésitement, mais cela n'avait pas trop paru heureusement. Enfin, à moins d'être très attentif, il était presque impossible d'avoir remarquer, mais qui sait, peut-être Yohan étaient de ces gens qui remarquent même les détails les plus infimes. Son frère jumeau en faisait bien partit lui...

"Je sais qu'il y a un grand salon dans lequel j'aime bien m'installer, c'est confortable et plutôt grand. Et il y a d'autres endroits comme la piscine...dans l'ancien orphelinat où je me trouvais il n'y avait pas des endroits comme ceux-ci...", termina-t-elle finalement. Elle trouvait qu'elle avait beaucoup parlé, ce qui l'étonnait réellement beaucoup. Comme elle se connaissait, elle aurait normalement seulement dit une ou deux phrases, puis un silence se serait installer de nouveau entre les deux jeunes gens. Est-ce que sa détermination faisait effet...? Ou était-ce seulement parce qu'elle se sentait étrangement en confiance avec Yohan...?

Yohan écouta encore une fois les paroles d'Évy, sourire aux lèvres, attentif. Ainsi, l'orphelinat était vraiment comme il paraissait être côté esthétique. Yohan était toujours impressionné par cette beauté étonnante qu'il n'aurait pu soupçonné pour une orphelinat, mais cela le réjouissait beaucoup. Il fut en quelque sorte flatté d'être la première personne avec qui Évy parlait vraiment et cela se refleta un moment dans son regard clair. Par la suite, il resta un peu surprit lorsque Évelyne lui donna en quelque sorte l'autorisation de lui dire «Tu», ne s'étant pas attendu à cela après la description des lieux. Toutefois, il hocha de la tête, amusé, pour dire qu'il ne le ferait plus. Il ne voulait pas parler, il attendit donc et Évelyne, comme il le voulait, parlât de nouveau. Il adorait sa douce voix, elle lui rappelait celle de sa mère. Il fronça légèrement les sourcils, surprit d'entendre qu'il y avait une piscine dans l'orphelinat. Il considerait maintenant cette batisse comme une hôtel cinq étoile! Il savait maintenant que le pensionnat n'avait pas fini de le surprendre.
Lorsque la jeune femme parla de l'orphelinat qu'elle avait fréquenté par la suite, l'homme resta silencieux un moment, le sourire légèrement absent, puis il hocha un peu la tête.

"En effet, il est plutôt rare de voir ce genre d'orphelinat, avoua Yohan avec un petit rire. Il haussa ensuite les épaules avant de reprendre. Quoique je ne m'y connaisse pas vraiment en orphelinat. C'est étrange mais...je m'y sens presque comme chez moi...C'est tellement....Impressionnant!"

souffla-t-il, à court de mot pour dire ce qu'il tentait de faire comprendre à la jeune femme. Il retira ses paroles d'un léger geste de la main, comme pour dire que cela n'avait pas vraiment d'importance. Il se mordilla la lèvres puis se frotta la ligne de machoire, pensif. Il repensait encore à sa mère, à son chez lui.

Invité

"C'est vrai que c'est impressionant. Je me sens en sécurité ici...même si...", commença-t-elle, sans toutefois terminer sa phrase. Son sourire disparut lentement tandis qu'elle réfléchissait. Elle se sentait en sécurité ici, elle sentait qu'on s'occuperait d'elle, de son éducation, et peut-être qu'elle aurait l'occasion de réaliser son rêve. Mais il y avait tout de même une ombre au tableau puisqu'elle avait été séparée de la seule famille qui lui restait. Après un long moment de silence de sa part, Évy poussa un léger soupir, puis se força à reposer son attention sur Yohan, chassant ainsi par la même occasion les souvenirs d'Elliot. Ce serait pour plus tard la nostalgie.

"Qu'est-ce que tu aimes faire? Tu as un passe-temps préféré, un sport que tu aimes pratiquer?", demanda-t-elle afin de relancer la conversation. Comme elle l'avait prévue, elle devenait de plus en plus à l'aise à mesure que le temps filait. Peut-être qu'elle devrait faire de même avec les autres orphelins, peut-être devrait-elle aller les voir...mais cela lui avait prit de gros efforts juste pour venir saluer Yohan, alors qu'est-ce que ce serait avec les autres...?

*Même si...?* ne put s'empêcher de se poser Yohan en fronçant légèrement les sourcils alors que le sourire de la jeune femme s'effaçait. Son propre sourire s'éteignit rapidement, légèrement inquiet. Il n'osa pas dire un mot, alors il attendit, immobile, les lèvres pincées. Lorsque Évy soupira, Yohan inspira, se rendant compte maintenant qu'il n'avait pas vraiment prit la peine de bien respirer durant un moment, alors qu'Évelyne pensait. Le jeune homme redressa le dos alors que la jeune femme reprit la parole, comme s'il reprenait esprit. Un petit rire s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'il secouait la tête.

"Nah. Je dois surveillé constamment ma jeune soeur, alors je n'ai pas vraiment de temps pour moi. Mais j'aime bien faire quelques sports par-ci par-là, ce qui est rare."

admit Yohan avant de s'étirer, levant les bras dans les airs, au-dessus de sa tête. Il reposa ses mains entre ses cuisses avec un léger soupir d'aise puis il tourna la tête vers elle, de nouveau légèrement souriant.

"Et toi? Tu passe ton temps libre à faire quoi?"

lui retourna-t-il comme question, curieux et sans trop savoir vraiment quoi dire.

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"Tu as une jeune soeur?", demanda-t-elle, son sourire devenant plus rayonnant. Elle avait toujours aimer les enfants. Non seulement parce qu'elle les trouvait Cela lui rapellait sa petite soeur Suzie, qui avait malheureusement également perdue la vie, comme sa mère, dans l'accident d'avion qui avait emporté cette dernière. Puis, elle répondit rapidement à la question de Yohan, sans même prendre le temps de penser à sa réponse.

"Je chante. Sinon, j'écoute des chansons afin de pouvoir retranscrire les paroles sur papier. C'est ma passion et...j'aimerais bien en faire mon métier.", expliqua-t-elle. Elle adorait chanter, mais ce n'était réellement pas son seul talent. Elle était considérée par la plupart des gens qu'elle connaissait comme étant une "enfant-prodige", ou enfin, quelque chose dans ce genre là. Le chant, la danse, le jeu, tout ça n'avait plus de secrets pour elle et c'était un monde dans lequel elle aurait adoré évoluer. En vérité, son plus grand rêve était sans doute de prendre part à une comédie musicale et ensuite devenir une star internationale. Elle réaliserait ainsi non seulement son propre rêve, mais aussi celui de sa défunte mère.

Yohan hocha positivement la tête lorsqu'elle dit: "Tu as une jeune soeur?" puis haussa les épaules.

"En fait, c'est ma demi-soeur, mais ca ne fait pas grande différence."

Le jeune homme inclina légèrement la tête, amusé. Il sentait qu'Annyka serait très appréciée ici. Mais belle comme elle était, ce ne surprenait aucunement Yohan.

"Je te la présenterai plus tard si tu veux....Elle est un peu craintive face aux étrangers, mais elle s'améliore beaucoup."

Yohan, un peu tanné d'être assit, se leva et s'étira de nouveau pour dégourdir ses jambes. Il contempla ensuite le ciel de plus en plus bleu au fur et a mesure que le temps passait, que le soleil montrait le bout de son nez. Bientôt, il ferait plus chaud. Le jeune adolescent se tourna finalement vers Évy lorsque celle-ci lui révéla son passe-temps. Ainsi, elle chantait? Ca ne l'étonnait pas, avec la voix merveilleuse qu'elle avait! Un sourire plus large étira ses lèvres alors qu'il hochait un peu la tête.

"Ça te dirais de me chanter un petit quelque chose tout en marchant? Je commence à avoir les jambes engourdies et j'aimerais bien t'entendre chanter."

proposa le jeune homme en croisant les bras derrière sa tête, le regard toujours posé sur Évelyne, un petit sourire à la fois charmeur et suppliant. Il tendit finalement sa mian à la jeune femme, l'invitant a se lever et à marcher avec lui dans ce magnifique jardin qui méritait d'être davantage exploré.

Invité

Lorsque Yohan lui répondit et qu'il lui indiqua qu'il pourrait lui présenter Annyka plus tard, Évelyne fut très heureuse. Puis, elle regarda le jeune homme se leva et s'étirer et elle ne put s'empêcher de regarder le corps de celui-ci, puisqu'il ne portait pas de haut. Cependant, cela ne lui prit que peu de temps pour se rendre compte de ce qu'elle faisait et elle détourna le regard en rougissant.

Puis, il lui demanda si elle voulait bien aller marcher en sa compagnie et...prendre ce temps pour chanter un peu. Il voulait entendre sa voix? Évelyne ne se fit pas prier, étant donné qu'elle adorait pratiquer ce passe-temps. Il ne restait plus qu'à savoir quoi chanter maintenant. Elle connaissait tellement de chanson...

"Huuum..., commença-t-elle, faisant semblant d'hésiter, un sourire légèrement moqueur aux lèvres, puis, alors qu'elle le vit sourire, elle sut exactement quoi dire, comment est-ce que je pourrais résister à un sourire comme le tien?"

Elle prit donc la main de Yohan, se relevant par la même occasion, et le suivit dans le jardin.

"Tu connais le groupe U2? Mon père en était un grand fan. Il a toujours voulut aller voir l'un de leur spectacle mais il n'avait jamais le temps car il travaillait toujours., commença-t-elle tout en marchant. Ma mère a finit par réussir à le convaincre de prendre des vacances avec elle pour aller les voir. Quand il est revenu, il nous a dit à tous les trois qu'il avait adoré littéralement."

Puis, elle prit un moment pour se rappeler du commencement de cette chanson qu'elle avait entendu peu de temps auparavant. Where the Streets Have No Name.

"I want to run
I want to hide
I want to tear down the walls
That hold me inside
I want to reach out
And touch the flame
Where the streets have no name

I want to feel, sunlight on my face
See that dust cloud disappear without a trace
I want to take shelter from the poison rain
Where the streets have no name

Where the streets have no name
Where the streets have no name
We're still building
Then burning down love, burning down love
And i when i go there
I go there with you...
(It's all i can do)

The cities a flood
An our love turns to rust
We're beaten and blown by the wind
Trampled in dust
I'll show you a place
High on a desert plain
Where the streets have no name

Where the streets have no name
Where the streets have no name
Still building
Then burning down love
Burning down love
And when i go there
I go there with you
(It's all i can do)."

Le jeune homme attendit patiemment, toujours la main tendu vers Évy, qu'elle prenne une décision. À ses paroles, lorsqu'elle parla de son sourire, Yohan émit un petit rire amusé, flatté. Lorsqu'elle posa sa main dans la sienne, le jeune homme referma ses doigts sur les siens pour l'aider à se relever puis il lâcha doucement sa main pour se mettre en marche, la jeune femme à ses côtés. Il écouta les paroles de Évelyne, hocha légèrement la tête lorsqu'elle lui demanda s'il connassait U2. Il avait brièvement entendu parler d'eux, et entendu quelques chansons, mais, contrairement au père e la jeune femme, il était loin d'en être un fan. Il écouta la suite du récit, un sourire aux lèvres, puis le poil de ses bras se dressèrent lorsque son amie se mit à chanter. Il adorait sa voix, douce et mélodieuse. Elle chantait vraiment bien, il devait se l'avouer. À regret, la voix de la jeune femme s'éteignit et le sourire de l'homme s'agrandi davantage et il tappa dans ses mains, doucement.

"C'était superbe! Tu es vraiment très douée...Ta voix est splendide!"

commenta Yohan avec sincérité, jetant un regard de biais à sa compagne accompagné d'un sourire, également sincère. Il enfonça de nouveau ses mains dans ses poches de pyjama, décontracté, relaxe. Il releva un moment la tête pour observer le ciel pâle et froid de la matinée, pas encore tout à fait bleu et ensoleillé.

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"Merci., répondit-elle en rougissant un peu. En fait, j'aimerais bien devenir comme ma mère."

Elle se mordit ensuite légèrement la lèvre inférieure, toujours un peu gênée. À présent, de quoi pourraient-ils bien parler? Évy tenta de trouver un sujet de conversation tandis qu'ils continuaient à marcher.

*Du temps qu'il fait? Non, beaucoup trop cliché, il va savoir que je ne sais pas de quoi parler...si il est ici depuis aussi peu de temps, il ne doit sans doute pas encore avoir fait la connaissance des profs. Surtout que moi, qui suit ici depuis plusieurs semaines, je n'ai eu la "mal"chance de rencontrer l'infirmière...*, pensa-t-elle. Puisqu'elle était dans ses pensées, Évy ne vit pas le bosse qui se trouvait dans le chemin et se prit le pied directement dedans.

"Haa!", s'exclama-t-elle tandis qu'elle perdait l'équilibre..

Yohan lança un simple «Ça me fait plaisir» à peine audible lorsqu'elle le remercia puis hocha légèrement la tête à la suite de sa phrase. Si sa mère était chanteuse, Évy avait toutes les chances de son côté puisqu'elle chantait merveilleusement bien. Le silence s'installa de nouveau entre eux et cela mit quelque peu Yohan mal à l'aise. Il n'avait pas vraiment l'habitude de parler avec les gens puisqu'il devait surveillé Annyka et qu'il ne s'approchait pas des autres puisque celle-ci ne les aimait pas. En plus, sa jeune soeur ne parlait presque pas, ce qui faisait de Yohan un «anti-social» en quelque sorte. Bref cela n'avait pas d'importance, il devait trouvé un sujet et vite. Alors qu'il ouvrit la bouche pour parler, un «ha» se fit entendre et il referma rapidement la bouche, stupéfait. Pendant un instant, il crut uq'il venait de lâcher ce bruit, mais il se rendit rapidement compte que sa jeune compagne perdait l'équilibre. Rapide réflexe, le jeune homme pivota vers elle et passa l'un de ses bras autour d'elle, venant poser sa douce main chaude dans le creux des reins de la jeune femme. De son autre main, il s'empara de la main d'Évy, la rapprochant de lui pour lui éviter de chuter. Ayant réussit à lui faire garder son équilibre, le jeune homme ne la relâcha pas pour autant, la contemplant droit dans les yeux. Au bout d'un petit moment, le jeune homme sourit, légèrement nerveux. Il se racla la gorge avant d'ouvrir la bouche pour prendre la parole.

"Tu n'as rien?"

Bon, évidemment, ce n'était pas comme si elle avait tomber, mais pour avoir perdut l'équilibre, quelque chose devait bien s'être produit. Baissant un moment les yeux au sol, il vit une petite bosse, minime, mais tout de même là. Le jeune homme releva les yeux vers elle, toujours avec un sourire...un sourire légèrement désolé cette fois-ci, bien qu'il n'eut aucunement à l'être.

Invité

En vérité, si Yohan n'avait pas été là pour la rattraper, Évy serait en ce moment-même au sol, entrain de se relever d'une chute en pleine face. Heureusement, ce n'était pas le cas. Cependant, son visage était tout de même rouge, non seulement à cause du fait qu'elle venait presque de tomber devant lui, mais aussi parce qu'ils étaient très très proche à présent...et qu'elle n'était pas habituée à ce genre de contact avec les garçons, même si ce n'était que pour l'empêcher de tomber...

"T-tout va b-bien...", bégaya-t-elle en le regardant dans les yeux. Puis, elle le regarda baisser les yeux, puis les relever vers elle avec un sourire...désolé? Pourquoi désolé? Il n'avait rien fait, c'était elle qui s'était prit le pied dans...justement, dans quoi? Ce fut au tour de l'adolescente de baisser les yeux vers le sol. Une minuscule bosse de rien du tout et elle avait réussit l'exploit de se prendre le pied dedans!

"M-Merci...je suis vraiment maladroit...désolé...", dit-elle. Jusqu'à maintenant cependant, elle ne s'était toujours pas décollée de lui et lorsqu'elle se rendit compte de cela, elle rougit de plus belle.

*Il va vraiment falloir que je trouve un moyen de cesser de ressembler à un homard...*, pensa-t-elle à ce moment.

Yohan sourit légèrement, un peu timide désormais. Il toussota nerveusemen sans la lâcher puis il la regard jeté à son tour un coup d'oeil au sol. En la voyant, le visage un peu rouge, le jeune homme se surprit à rougir lui aussi, il s'empressa donc de la relâcher lorsqu'elle s'Excusa. Il recula d'un pas et lui sourit de nouveau.

"Ce n'est rien, ça l'arrive à tout le monde...."

souffla-t-il avec un léger rire. Il se passa la main sur le visage puis croisa de nouveau les bras en se mordillant la lèvre. Il regarda à nouveau son amie, inclina la tête, puis ses èvres esquissèrent un sourire, amusé cette fois. Un silence légèrement mal à l'aise s'installa entre eux deux et Yohan ne trouva rien pour le briser. Ils était là, tout simplement, à se contempler sans rien dire. Bien que se soit quelque peu angoissant, du moins pour lui, d'être dans une tel situation, où il n'avait rien à dire ni à faire, qu'il ignorait les actes qu'il devait posé ou les paroles qu'il devait dire, Yohan se sentait perdu, déconcerter, et cherchait en vain une solution. Il n'aimait pas les silences, enfin si mais...Bon c'était compliqué, tout ce qu'il savait, c'est qu'il devait trouver quelque chose. Au bout d'un moment, son regard s'éclaira, de même que son visage, et un sourire étira de nouveau ses lèvres.

"Viens avec moi!"

Il prit la main de la jeune femme puis il la dirigea vers l'Orphelinat. Il entra dans l'Orphelinat, grimpa les étages à grande vitesse puis il s'arrêta devant une salle. Elle était cachée par une immense porte sans fenêtre...

[Suite ~> Classe de musique^^]

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Pamela était sortie prendre l'air. Immédiatement, elle avait vu le jardin et s'y était dirigée. La pluie qui s'était abattue à l'extérieur il y a une heure de cela était maintenant terminée, laissant les plantes abreuvées et très vertes. Pamela avait toujours aimé les fleurs: ...

Elle allait se rappeller sans grand-mère. Pam secoua vivement la tête pour se chasser cette pensée. Lorsqu'elle vit un banc de roses jaunes, Pamela s'y arrêta un moment: ses fleurs favorites! Elle en caressa les pétals fragiles, encore remplis de gouttes de pluie. Puis elle se releva et continua sa route, comme si l'apparition soudaine des roses l'avaient un peu rassurée.

Lorsqu'elle apperçu un banc, elle s'y assoya, admirant la splendeur des lieux un moment, se demandant en même temps si elle était la seule ici.

*Impossible! T'es juste la petite nouvelle qui se tient là où personne ne va!*

Soupirant, elle se demandait si elle allait enfin pouvoir se faire des amis ici...

Étant un grand romantique, Jeff s'était rapidement rendu dans le jardin en l'apercevant. C'est donc de son pas lent,mais pas encore maladroit grâce à sa fille, qu'il entra dans le jardin légèrement arrosé de pluie presque entièrement sèche. Il avança entre les fleurs, marchant sur les dales de pierre qui formaient des chemins entre ce magnifique labyrinthe de fleurs. Il s'arrêta en face des pensées et en ramassa une, détachée des autres, qu'il glissa derrière la petite oreille d'Eimy.

"C'est magnifique, n'est-ce pas, Sweet Heart? J'espère que tu pourras te rappeller de cet endroit magique."

La voix à l'accent hollandaise avait retenti de derrière Pamela, toutefois le propriétaire de cette douce voix n'était pas visible. Bryan reprit sa marche en observant les fleurs diverses. Finalement, Jeff sortit de sa poche la lettre de la directrice et la lut à voix haute, faisant la lecture à sa fille...Ignorant toujours qu'il y avait quelqu'un d'autre...sans ça, il ne l'aurait pas fait.

«Cher Jeffrey,
Je vous présente tout d'abord mes condoléances pour Brianna. Je l'aimais beaucoup mais je ne doute pas un instant que la douleur est pour vous beaucoup plus douloureuse que pour moi. Je sais que je ne peux pas faire grand-chose pour atténuer cette douleur, néanmoins, j'espère que vous aimerez l'endroit. Je suis sûre qu'elle serait heureuse de vous savoir ici, elle adorait l'endroit. Lorsque je lui ai parlé de cette orphelinat dont je prenait la direction, elle s'est dépêché d'y accourir...Et après cela, elle a fait un voeux. Elle m'a dit que si jamais elle aurait des enfants et qui lui arrivait quelque chose, je devais me charger d'eux. Et je suis heureuse de pouvoir vous accueillir chez moi, vous et votre fille ainsi que votre frère.Bref, tout ceci pour vous dire que quoiqu'il arrive, n'hésitez pas à venir me voir...»

La voix de Jeffrey s'éteignit et il fit un effort surhumain pour ne pas pleurer de nouveau. Il rangea d'une main tremblante la lettre puis essuya maladroitement son nez d'un revers de manche. Il arriva alors dans l'angle de vu de Pamela et, aussitôt en l'apercevant, le jeune homme figea. Venait-elle d'entendre sa voix? Ce qu'il disait? Avait-elle entendu le véritable rôle d'Eimy dans sa famille? Il ne s'était toujours pas résignée à révélé aux autres qu'Eimy était sa fille, mais là, quelqu'un qu'il ne connaissait pas pouvait savoir son secret et cela lui faisait un peu peur...

La petite enfant qui se trouvait toujours dans les bras de son paternelle, n'avait nulle choix de le suivre, puisque c'était celui-ci qui avait son contrôle. De toute manière, cela ne dérangeait aucunement Eimy qui adorait être collé contre son papa adoré. L'enfant, malgré le fait que Jeffrey la tienne bien, ne cessait de bouger, comme si elle cherchait à être déposer par terre. Mais lorsqu'elle entendit la voix de Jeff, elle cessa rapidement tout mouvement, l'écoutant, même si tout ceci était du 'charabiat' pour elle. Juste d'entendre les raisonnances de la voix de l'homme lui était suffisant, c'était du moins assez pour qu'elle se calme. Elle l'écouta donc lire la lettre...

On dit toujours qu'un enfant à plus de facilité à ressentir les choses ; qu'ils ont les sens beaucoup plus développer. Lorsque Jeffrey eut terminer sa lecture, Eimy ressentit sa tristesse. Son petit minois fut d'abord crispé de peine, puis elle avait commençé tranquillement à pleurniché. C'est quand que Jeff se figea que la petite éclata dans des sanglants sonores. Ses yeux laissèrent couler de grosses larmes. La pauvre, elle était si peinée.

Pamela remarqua soudain qu'un garçon était apparu un peu plus loin. Il était trop loin pour l'entendre dire quoi que ce soit. Néanmoins, Pam vit que celui-ci lisait une lettre, et qu'il tenait dans ses bras un petit bébé. Vu ses habits roses, Pamela en déduisit qu'il s'agissait d'une petite fille.

*Comme elle est mignonne!*

Soudainement, l'ado sembla paniquer un peu, remarquant qu'elle le regardait. Pamela fit un peu la moue et tourna la tête, admirant à nouveau le banc de roses.

*T'étais pas traumatisante à L.A. il me semble!*

Posant ses coudes sur ses genoux, et sa tête entre ses mains, Pamela secoua la tête. Ça allait être pas mal difficile de ne pas se rappeler...

Puis la petite fille se mit à pleurer. Pamela soupira: elle n'avait jamais approché un bébé, et il faut l'avouer, ces petites choses si fragiles l'effrayaient un peu: un faux mouvement et on brusquait un bébé? Mais ils sont si beaux! Comme elle n'avait pas suivi aucun cours de gardiennage, et encore moins gardé d'enfant, elle se sentait très nulle.

*Même de loin je fais peur aux bébés...*

Pamela ferma délicatement les yeux. Peut être vallait-il mieux d'aller se présenter? Avant, elle allait peut-être attendre, le laissant se calmer un peu. Puis, elle allait voir.

Les pleures d'Eimy «défigèrent» Jeffrey, qui s'empressa de baisser ses yeux couleur acier sur le visage peiné de sa jeune fille. Il se mit à bercer doucement Eimy contre lui en lui chuchotant des mots doux en hollandais. Étrangement, lorsqu'il faisait ça, ca la calmait souvent même si elle ne comprenait aucuns mots de ce qu'il disait. Le jeune homme serra la machoire, sensible aux pleurs de la fillette. Il savait pourquoi elle pleurait et lui même tentait de ne pas pleurer cette raison, mais avec Eimy qui sanglotait, c'était assez difficile.

"Chuttt...Ca va aller, ma chérie..."

souffla-t-il sans cesser de bercer sa fille contre sa poitrine pour l'apaiser. Il fini par relever son regard mouillé au ciel, les lèvres crispées, puis il ferma les yeux avant de tousser de nouveau. Il inspira puis regarda de nouveau sa fille pour reprendre ses mots doux dans sa langue natale. Il se mit à faire les cents pas dans le chemin qu'il venait d'emprunter, faisant des va-et-viens daas l'allé. Finalement, il alla s'asseoir sur un banc, non loin de là, près de celui de Pamela. Ayant reprit ses propres esprits, Jeff était plus apte à consoler sa fillette, se qu'il tenta de faire sans trop savoir comment. Il embrassa tendrement le front de sa petite fille, caressant par la suite ses courts cheveux couleur de blé.

Même s'il la berçait, Eimy continuait de pleurer à chaude larme, tout en bougeant de plus en plus. Une chance que Jeffrey avait de bons réflèxes et qu'il arrivait à tenir correctement sa jeune fille énervée! C'est seulement lorsqu'il se mit à parler dans sa langue natale que ses pleures diminuèrent tranquillement. Cependant, ses yeux restaient bien mouillé et dès que Jeffrey cessait de parler, elle recommençait à pleurer! Pauvre papa! Allait-il être capable d'endurer encore tout ceci? Eimy agitait vivement ses bras et ses pieds, son visage toujours crispé et ses joues trempées!

Quand Jeff alla s'asseoir sur un banc, et qu'il recommença à lui parler 'à la hollandaise', la petite se recalma aussitôt. Même qu'après un moment, les doigts dans la bouche, ses yeux se mirent tranquillement à fermés, bien qu'elle soit au prise avec un hocquet, causé par ses pleures d'avant. Mais bon, tranquillement, la petite s'endormit...